La Lettre Économique – Décembre 2024
Édito
Cher(e) commerçant(e), artisan, entrepreneur(e) Villemomblois,
Cher(e) adhérent(e),
NOS VŒUX DE BONNE ET HEUREUSE ANNÉE À TOUS !
Une année se termine, une autre se dessine. Nous ne pouvons qu’espérer que 2025 soit bien meilleure que 2024. Que l’ordre mondial se rétablisse avec des prix acceptables pour les parties, qu’en France les politiques s’entendent pour recréer une stabilité et une confiance nécessaire à la vie économique qui, ne l’oublions pas, crée les richesses bénéfiques à tous. Sur le plan local, que nos entreprises, nos commerces, nos ateliers et nos cabinets puissent se développer pour apporter les services et biens dont nos habitants ont besoin.
Comme Keynes le disait, ce qui fait un entrepreneur c’est son caractère, sa volonté, son optimisme, son réalisme, sa confiance dans l’avenir et dans ses produits, sa faculté d’aller de l’avant, de s’adapter, d’anticiper et d’affronter les défis et vents contraires. Ce n’est pas un homme exceptionnel mais un homme ordinaire animé par la passion, celle de créer des richesses, d’apporter des services, de faire vivre son entreprise. Pour beaucoup, leur entreprise est leur œuvre, un autre soi-même, leur enfant.
Mes chers collègues entrepreneurs, qu’en 2025 la force soit avec vous pour permettre de réaliser vos objectifs et mener à bien vos entreprises. Que la sagesse guide vos pas et vos actions et que la beauté embellisse vos créations produits et services. Restez à l’écoute de vos clients, c’est une règle d’or, mais il est aussi une autre règle d’or : soyons encore plus solidaires pour mener des actions communes profitables à tous. L‘année 2025 est à écrire ensemble et nous formulons le vœu qu’elle soit prospère pour tous.
Bien fidèlement votre,
François ACQUAVIVA
Président de l'ADEEV
Pascale PAOLANTONACCI
Secrétaire de l'ADEEV
Actualité
- Taux refi (ou repo) : 18/12/2024 : 3,15 %, 23/10/2024 : 3,40 %, 12/06/2024 : 4,25 %.
- Indice des loyers des activités tertiaires : T1 2024 : 135,13 ; T2 2024 : 136,45 ; T3 2024 : 137,12.
- Indice national du bâtiment BT01 : 01/2024 : 130,8 ; 08/2024 : 131,7 ; 10/2024 : 131,2.
- Indice des loyers commerciaux : T1 2024 : 134,58 ; T2 2024 : 136,72 ; T3 2024 : 137,71.
- Indice mensuel des prix à la consommation tous ménages (base 119,72) : sur un mois : -0,1 %, sur un an : 3 %.
- Taux d’intérêt légal pour le 1er semestre 2025 : en baisse : 7,21 % pour les créances dues aux particuliers (contre 8,16 %).3,71 % pour les créances dues aux professionnels (contre 4,92 %).
Dossier du mois : Le recours à l’affacturage
Solution intéressante pour éviter totalement ou partiellement les problèmes de trésorerie, l’affacturage consiste pour une entreprise à céder ses factures en attente de règlement à un organisme financier spécialisé, lequel lui verse, en contrepartie, une somme représentant le montant des créances ainsi cédées et se charge d’en poursuivre le recouvrement.
Cela permet d’obtenir rapidement une avance de trésorerie.
Avantages et inconvénients de l’affacturage
L’organisme financier qui rachète les créances moyennant rémunération s’appelle le factor ou affactureur.
L’avantage pour l’entreprise est d’obtenir un paiement rapide sûr et immédiat de ses factures clients et d’ainsi déléguer la gestion des tâches administratives liées à la facturation (suivi, relance, recouvrement et risque d’insolvabilité du client …) ; l’entreprise optimise la gestion de sa trésorerie et de ses risques.
L’inconvénient est le coût non négligeable du factor. Ainsi, avant d’entreprendre une telle démarche, il faut étudier son poste client et calculer le coût de gestion de ses factures par rapport au coût du factoring. Pour cela, le délai moyen de paiement de ses clients est un critère important. S’il est court, l’intérêt du recours au factor est faible voire négatif. Enfin, en perdant la gestion de la créance, l’entreprise perd en partie la relation avec ses clients.
Comment fonctionne l’affacturage
Le factor peut accepter d’acquérir la totalité ou une partie des créances. L’entreprise doit présenter au factor l’ensemble de ses créances et non pas celles dont le recours semble délicat. Le factor procède alors à l’analyse financière de l’entreprise et surtout du poste client. Si le Factor accepte de prendre en charge le recouvrement, les factures lui sont alors remises au fur et à mesure de leur émission via un bordereau les regroupant. Le factor, s’il refuse d’acquérir des créances, peut cependant accepter d’assurer leur recouvrement simple en qualité de simple mandataire, l’entreprise conservant de ce fait le risque d’insolvabilité. L’entreprise qui recourt à l’affacturage doit avertir ses clients par exemple par une mention sur la facture.
La rémunération de la société d’affacturage
Le factor prélève sa rémunération sur le montant des créances cédées. Il prélève d’abord une commission d’affacturage pour les frais de gestion du recouvrement, puis une commission de financement sous forme d’intérêts représentative de l’avance de trésorerie et enfin il prélève une participation à un fonds de garantie destiné à le couvrir des risques d’impayés.
Il est également possible d’avoir une tarification au forfait. Cette solution mérite d’être étudiée, mais avant de l’utiliser il faut comme toute chose en mesurer au préalable les avantages et inconvénients. Chaque cas est différent.